Non-dépitude de l'Inde

lundi 30 avril 2007

KK

Pointu

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lundi 16 avril 2007

Dépitude de ya un an

Ben oui, y'a un an on débarquait à l'IISc Bangalore et maintenant c'est un X04 qui s'y colle.

Suivez les aventures de son chapeau là : les aventures de jal le chapal.

Tibo, puisque je t'apporte des milliers de visiteurs qui passent encore quotidiennement grâce à des requêtes google des plus intéressantes comme :

1 38 33.93% moche

2 4 3.57% beau

3 3 2.68% de la bite gay

4 3 2.68% milouf

5 3 2.68% moche gars

6 2 1.79% bite

7 2 1.79% bite gay

8 2 1.79% dreadeux

9 2 1.79% gars moche

10 2 1.79% gars trop moche

11 2 1.79% images marrantes

12 2 1.79% indienne suce

13 2 1.79% moche tip

14 2 1.79% pieds moche

15 2 1.79% trop moche

16 1 0.89% %22mode indienne%22

17 1 0.89% barette indienne

18 1 0.89% beau gay

19 1 0.89% belle bite

20 1 0.89% bisous moustache

Sois gentil, linke nous aussi. Et sikh à la jône, d'abord. Vive le maillot et à bas la lanterne.

mercredi 28 février 2007

Dépitude du vide

L'énorme Ganesh rose encadré au mur me pousse à retourner en Inde. Le petit Ganesh porte-encens en marbre rose a l'air assez d'accord, d'ailleurs.

Ça viendra ! En attendant, y'a Joe l'Indien qui reposte, il s'applique à raconter les détails de son aventure en solitaire dans l'Himachal Pradesh et le Ladakh.

Et pour patienter, quelques vidéos marrantes.

D'abord Kumar the Indian Gay. Martin, s'il nous écoute, pourra certainement nous confirmer l'authenticité de l'individu :

Et Misère Joyeuse, un monument du cinéma, les aventures prodigieuses de Didier Super dans le Tamil Nadu :

Merciii, merciiii, merciii, tsunami !

dimanche 30 juillet 2006

Dépitude du flashback

Comme promis voilà quelques extraits musicaux de notre rencontre avec les musiciens de Jaisalmer. Mine de rien, ça fait quatre jours qu'on est rentrés en France, mais bon, on fait durer le plaisir du blog... En plus, avec le recul, c'était sans conteste la meilleure expérience de tout le voyage.

kholResituons un peu le contexte : ces gens sont des musulmans, mais le système indien des castes est perméable aux religions. Ils sont donc musiciens de naissance, c'est leur destinée en somme. Et la modernitude troublant l'ordre millénaire des castes, les gens se sont achetés des postes à K7 et n'en ont plus grand chose à faire des musiciens. Ils sont donc pauvres, et pour survivre, ils se sont regroupés dans un quartier en périphérie de Jaisalmer (normal, c'est une basse caste, et seules les hautes castes ont le privilège de vivre au centre ville) et ils ont ouvert un hôtel pour touristes histoire d'assurer leur subsistance : l'Artist Hotel.

Vous ne le trouverez pas dans le Routard, il est un peu trop crade pour ça. Pourtant, l'ambiance qui y règne est inimitable puisqu'à la nuit tombée, ils n'hésitent pas à pousser la chansonnette pour notre plus grand bonheur.

Comme instruments, ils utilisent :

  • un harmonium, de fabrication allemande (bizarre, mais n'oublions pas que les Richshaws sont des véhicules italiens à la base), sorte d'accordéon qu'on pose par terre avec le soufflet à l'arrière,
  • un khol, comme un djembé mais avec deux extrémités sonores,
  • des castagnettes.

En début de soirée, le vieux KakaKaka nous a interprété quelques morceaux de son répertoire (attention qualité pourrie) :

  • Allah Darty
  • Allah Naga

Et quelques dizaines de bières plus tard, je me suis mis à l'harmonium, accompagné par les percussionistes, pour leur interpréter quelques joyaux de la chanson française :

  • la chanson des bites
  • un grand cerf dans la forêt
  • Davy Crockett
  • vilain lapin

Bonne écoute !

kaka, raja le maitre d'hotel, moi, euh chais plus son nom, nina, antoine, rod

samedi 29 juillet 2006

Dépitude des pieds

Après votre moustache préférée, un autre petit souvenir du trek, votre pied préféré...

Ampoule Champignons

Non-dépitude de l'alcool

Ce qui est bien avec les français en Inde, aussi bien à Delhi qu'à Bangalore (où soit dit en passant le climat est beaucoup plus clément et agréable), c'est qu'on toujours super content de se retrouver et qu'à chaque fois il faut se mettre une crâme en bonne et due forme à l'aide des produits locaux (liquides ou non).

Alors quand une partie de l'équipe rentre en France, c'est une raison de plus de fêter ça. Et quand un vol est annulé (merci Air Deccan), c'est l'occasion rêvée de s'en prendre une supplémentaire.

À noter que le bourrage de gueule pré-prenage d'avion peut être une expérience très enrichissante, mais également très fatigante, comme j'ai pu le constater.

ZZZZzzzzzzzzzZZZzzzZZZzzzzzzzzZZZ

vendredi 28 juillet 2006

Dépitude du tourisme

Pour achever notre voyage, on a décidé de se faire le super circuit touristique de base que tout le monde il fait quand il va en Inde, parce que c'est comme ça et pas autrement : je pense évidemment au super triangle Delhi-Jaipur-Agra.

Alors pas grand chose à dire, Jaipur et Agra sont des villes très touristiques envahies de chauffeurs de rickshaw et de rabatteurs envahissants, avec le fameux tarif spécial touristes pas indiens qu'ils ont plein d'argent et qu'ils vont donc payer 750 roupies au lieu de 20 pour visiter le Taj Mahal, histoire de remplir les poches de messieurs les fonctionnaires corrompus indiens.

Alors quelques photos, histoire de...

250 roupies 250 roupies

750 roupies

jeudi 27 juillet 2006

Dépitude de la moustache

Voilà un mois que nous nous préparons; il est maintenant temps d'élire Mister Moustache 2006 !

Rod beau avec sa moustache aucune chance votez pour moi

Clique ici pour voter !!!

vendredi 21 juillet 2006

Non-dépitude de la randonnée

Oh le beau col ! La semaine dernière, après un passage rapide et humide à Dharamsala, nous avons rejoint Manali pour nous concocter un petit trek de six jours (quatre de marche auxquels s'ajoutent bien évidemment deux de bus). Le lendemain de notre arrivée, nous voilà déjà dans le bus : direction Batal (sur la route du Spiti) et ses quelques 4000 mètres d'altitude. Notre mission : rejoindre Baralacha La, un col situé sur la route de Leh à (presque) 5000 mètres d'altitude.

Oh le beau lac ! Après une première nuit sous la tente (bouh il fait déjà frisquet) et un premier plat de masala noodles, nous commençons à remonter la vallée de la Chandra River. Après une petite marche bien sympathique, nous sommes contraints de planter nos tentes au bord du Chandra Tal, un lac mignon tout plein, car la pluie a volé sa place au soleil. Après deux bons plats de noodles, la pluie ne voulant cesser, vient l'heure de s'endormir.

La journée suivante est toujours sous le signe de la pluie et des nuages (et des noodles). Après avoir difficilement ingurgité des noodles au petit déjeuner, nous nous mettons en route (ou en marche) et nous atteignons en début d'après-midi le premier obstacle majeur de notre randonnée : un torrent glacial et déchaîné à traverser (sans pont, parce que sinon ça ne serait pas vraiment ardu) : Tokpo Yongma. Oh les belles montagnes ! Heureusement que le guide que nous avons engagés est là pour nous sauver des tumultes de la montagne. En fait, nan, nous aurions pu nous débrouiller sans lui, mais c'est assez jouissif de le voir ramasser car nous marchons trop vite (et car son sac est deux fois plus lourd que les nôtres (en partie à cause des noodles)). "You're really strong guys..." did he say. Quoiqu'il en soit, grâce à notre rythme effréné, nous sommes arrivés suffisamment tôt pour traverser ce maudit affluent, ce qui nous évite le plaisir de faire trempette dans de l'eau à zéro degré le lendemain matin au lever du soleil. Quand on parle du loup, le soleil pointe justement le bout de son nez pour fêter l'évènement (ce qui n'empêchera pas qu'il gèle pendant la nuit) et le mien se vide continuellement (comme vous avez déjà pu le remarquer) tandis que nous célebrons comme il se doit notre fête nationale (avec des noodles, cela va de soi). Ce soir : noodles au thon !

Le Bôb t'encule... Avec affection ! Pour notre plus grand bonheur, le soleil a décidé de moutarde rester à nos côtés en ce troisième jour de surpassement physique (tout comme les noodles soit dit en passant). Plus rien ne pouvant nous arrêter nous rejoignons le second affluent diabolique (Tokpo Gongma) dès midi. Une fois de plus la traversée se révèle assez aisée et nous atteignons le col un jour plus tôt que prévu et attrapons un truck pour Keylong, le bus venant de Leh n'ayant pas daigné s'arrêter pour nous cueillir sur le bord de la route (comme des fleurs).

Ayant brillament accompli notre mission, nous rejoignons donc Keylong pour une journée tout ce qu'il y a de plus molle (je dirai même Ninesque). Oh la belle fleur !

PS : Le mot moutarde s'est malencontreusement glissé dans ce message, signe que mes pensées sont encore troublées par les révélations qu'Antoine m'a faites hier soir.

mercredi 19 juillet 2006

Non-dépitude du 14 juillet

Pendant que nos fistons défilaient glorieusement sur les champs Élysée, nous fêtions également le 14 juillet à notre manière, à plus de 4500 mètres d'altitude...

Suce... ...mon...

Vive la France !

...cul !!!

mardi 18 juillet 2006

Dépitude des 3 différences

Un petit jeu pour faire passer le temps : trouvez les 3 différences qui se sont glissées entre ces deux photos.

Beau !!! Moche !!!

lundi 17 juillet 2006

Dépitude des transports 2

biteNous vous avions déjà parlé des risques que comportaient l'emprunt des bus indiens. Dans les routes himalayennes, cela prend une dimension plus terrifiante encore.

Au terme de notre trek, nous sommes arrivés sur un col à 4950 mètres, traversé par la route Manali-Leh, deuxième route carrossable la plus haute du monde. Carrossable est un bien grand mot, puisque dans les hauteurs, la route se limite bien souvent à un tas de cailloux suffisament dense pour ne pas s'écrouler sous le poids d'un camion.

nbiteC'est en camion que nous avons atteint Keylong. Le camion était conduit par un sikh, qui comme pas mal de sikhs commerçants du Nord, ne lâchent rien, et nous a fait payer 200 roupies pour quatre heures de route. En plus, on devait se cacher des barrages de police, et vous imaginez bien que dissimuler 1m98 de Rod, c'est pas facile facile.

En plus, la route, bien que parfois bitumée, ne comporte aucune signalisation mais plein de messages philosophiques de prudence. D'étranges réflexions me traversaient l'esprit en observant la route :

  • pourvu que le pont tienne...
  • pourvu qu'il n'y ait pas de camion derrière ce virage
  • espérons que trois roues par terre suffisent à assurer l'équilibre du camion.

Vous l'aurez compris, la route n'est pas large, et par endroits on à peine à imaginer qu'un camion et un bus peuvent se croiser sans se toucher. D'ailleurs, des fois, ça ne passe pas :

bite bite

Dépitude de la localitude

Pendant le trek, dont Jpette vous parlera une autre fois, j'ai adopté une tenue vestimentaire très seyante :

mode indienne

mardi 11 juillet 2006

Dépitude de la purée

Aujourd'hui je poste de Manali. Encore un patelin ultra touristique dans l'Himachal Pradesh. Plein de dreadeux israéliens qui viennent décompresser après leur service militaire de 2 ans. Plein de cannabis et d'orties au bord de la route. Et toujours ce temps pourri.

Rod Jpette et moi, on va s'organiser un trek plus haut, beaucoup plus haut, au dessus des nuages. Quant à Nina, elle s'est faite bouddhiste et va se trouver un monastère d'accueil. Une semaine de silence radio. Bisous.

bite

dimanche 9 juillet 2006

Dépitude de la miloufitude

Vendredi 7 et samedi 8 juillet, passage éclair dans le Penjab, le pays des Sikhs.

biteDeux choses, d'abord le Temple d'Or, la mecque du Sikhisme. Et là on se rend compte de ce que des gens très riches et très dévots peuvent faire. C'est très beau, c'est pas du plaqué, c'est une bonne couche d'or d'un millimètre d'épaisseur. En plus, ils servent des repas gratuits (quoique frugaux) à une vitesse astronomique. On peut même dormir gratuitement dedans. Impressionnant.

Mais pas autant qu'Attari. Attari, c'est un patelin à la frontière Indo-Pakistanaise. Évidemment, vu le peu de cordialité dans les relations entre les deux pays, on peut s'attendre à ce qu'il ne s'y passe rien, au pire quelques dizaines de véhicules par jour, blindés de visas et fouillés méticuleusement.

Et bien non, dans la plus grande tradition milouf, chaque soir à 18h a lieu la cérémonie de cloture de la frontière. De chaque côté, des hauts-parleurs crachent des slogans nationalistes répétés en hurlant par une foule en délire, tandis que pendant une demi-heure, des militaires avec un plumeau sur la tête (rouge pour l'Inde, vert pour le Pakistan) paradent, tapent du pied, exagèrent leurs mouvements de pied ferme, se font les gros yeux, et finissent par baisser leurs drapeaux respectifs et fermer la porte. Vraiment impressionnant.

Encore une fois, vous aurez droit à une vidéo dès que je serai revenu dans un endroit plus civilisé.

Maintenant, on a quitté le Penjab et on commence notre périple himalayen. Aujourd'hui on est arrivés à Dharamsala, la ville du Dalaï-Lama, et il fait moche. Force est de constater que notre idée de bouger dans le nord pour échapper à la mousson tombe un peu à l'eau (ahah), vu que même au fin-fond du désert du Thar on a eu droit à la pluie.

Bon au moins il y a beaucoup de touristes, donc on pourra regarder la finale (le premier match de la France que je verrai) dans un bar et faire jouer la fibre patriotique.